Consommateurs de crack du Csapa de Pointe-à-Pitre
Le Csapa résulte de la mise en conformité des anciens CSST. Il a été ouvert au public en 1987 par l’association gestionnaire le COREDAF et est situé sur la zone GrandeTerre de la région Guadeloupe.
Le Csapa résulte de la mise en conformité des anciens CSST. Il a été ouvert au public en 1987 par l’association gestionnaire le COREDAF et est situé sur la zone GrandeTerre de la région Guadeloupe.
La rue, la violence, l’amour: pendant des années, S. m’a raconté sa vie de dealer de crack. Un jour, il a accepté qu’on publie son récit.
Les demandes de soins pour la cocaïne, comme motif principal de consultation, suivent la même trajectoire ascendante que les usages. S’il n’existe actuellement aucun traitement pharmacologique validé pour le sevrage, différentes pistes thérapeutiques prometteuses ont cependant émergé. Les principales cibles thérapeutiques à atteindre dans l’addiction à la cocaïne sont l’euphorie, le craving(envie irrésistible de consommer), les manifestations de sevrage, les troubles cognitifs et une abstinence sur une période continue. Il ne faut pas méconnaître les comorbidités psychiatriques et somatiques dans la prise en charge du patient dépendant.
Deux études soutenues par l’ANRS apportent la démonstration que plus le traitement antirétroviral est précoce, plus il est actif pour contrôler l’infection par le VIH. Elles ont été réalisées d’une part chez des personnes très récemment contaminées (en primo-infection) et d’autre part chez des patients dont le système immunitaire n’était pas dégradé. Grâce au traitement précoce, on observe une diminution sensible des réservoirs du VIH et une meilleure reconstitution immunitaire. Ces résultats font l’objet de communications orales.
Surnommé le « caillou » ou la « roxanne », le crack résulte de la purification du chlorhydrate de cocaïne au moyen d’éther éthylique, de bicarbonate de soude ou plus généralement d’ammoniaque afin d’obtenir une « cocaïne basée » ou free-base sous forme de cristaux. Destiné à être fumé, ou inhalé au moyen d’une « pipe à crack » ou, de façon plus rudimentaire, dans des cannettes vides de bière ou de coca ou encore à l’aide d’un doseur à pastis, le crack agit en l’espace d’une minute et provoque les mêmes effets que la cocaïne pour seulement 10 à 15 min. Chez les usagers, déjà issus de populations marginalisées, la sensation de flash et la descente sont à la base de comportements violents et d’une puissante dépendance.