La santé des gays intéresse-t-elle Marisol Touraine ?
Cet article a été publié dans la revue Minorités.org. Nous le reproduisons avec leur aimable autorisation.
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Appliquée au Web, la notion d’outreach reste à définir. Peut-on partir du principe qu’être présent sur Internet c’est déjà « aller vers » les internautes ? Non, car ce serait passer à côté de la dimension essentielle de l’outreach : la démarche active des intervenants.
L’injection de drogues est le résultat de l’interaction complexe entre facteurs individuels et sociaux. Pour prévenir efficacement le passage à l’injection, il est nécessaire d’agir sur l’ensemble de ces facteurs par une diversité d’approches ciblant l’individu et son milieu. Ce texte présente brièvement le processus de développement et les résultats de l’évaluation des effets perçus d’une intervention ciblant les jeunes de la rue au Québec.
« Aller vers »… les usagers de drogue pour mieux les connaître et leur offrir un soin qu’ils n’auraient peutêtre pas sollicité d’eux-mêmes. La logique peut sembler évidente : pourtant, elle eut du mal à s’imposer historiquement et institutionnellement, surtout en France où le système de soin spécialisé a longtemps été marqué par une grande rigidité et où la loi de 1970 faisait du toxicomane une victime ou un délinquant, mais pas un acteur légitime dans la mise en place d’un soin qui, pourtant, le concerne au premier chef.
Le Rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PvVIH), reprenant les recommandations du groupe d’experts dirigés par le Pr. Philippe Morlat, confirme la chronisisation de l’infection par le VIH en France, en tout cas en terme de prise en charge. Les experts recommandent désormais que toutes les PvVIH dépistées se voient proposer un traitement ARV, quelles que soient leurs indicateurs biologiques.