La pandémie de COVID-19Covid-19 Une maladie à coronavirus, parfois désignée covid (d'après l'acronyme anglais de coronavirus disease) est une maladie causée par un coronavirus (CoV). L'expression peut faire référence aux maladies suivantes : le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) causé par le virus SARS-CoV, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) causé par le virus MERS-CoV, la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) causée par le virus SARS-CoV-2. et d’autres urgences sanitaires, comme la variole du singe, le risque d’arboviroses émergentes, ont montré que les pays doivent être prêts à répondre aux menaces des maladies infectieuses, avec des plans de préparation sur mesure et une meilleure coordination et collaboration avec d’autres secteurs tels que l’agriculture.
«Les activités de préparation, de prévention et d’intervention ne doivent pas être du seul ressort du secteur de la santé», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. «Tout comme les urgences sanitaires ont des répercussions sur de nombreux secteurs, nos efforts de préparation et d’intervention doivent couvrir les secteurs, les disciplines et les agents pathogènes. Il est également essentiel que l’engagement communautaire et l’équité soient au centre de nos efforts, en particulier pour les populations marginalisées et les plus à risque.»
Le lancement de l’initiative PRET (Preparedness and Resilience for Emerging Threats Initiative) a eu lieu à l’issue d’un séminaire réunissant 120 personnes – représentant les États membres, les partenaires et le secrétariat de l’OMS.
Le premier module de l’initiative PRET se concentre sur les agents pathogènes respiratoires, notamment la grippe, les coronavirus et le virus respiratoire syncytial. Compte tenu de la pandémie de COVID-19 toujours en cours et de la menace possible de grippe aviaire, ce module permettra aux pays d’examiner, de tester et de mettre à jour leurs efforts de planification en cas de pandémie respiratoire pour s’assurer qu’ils disposent des capacités fonctionnelles.
Un processus est en cours pour identifier le prochain groupe d’agents pathogènes, tels que les arbovirusArbovirose Les arboviroses sont des maladies virales dues à des arbovirus transmis obligatoirement par un vecteur arthropode (moustique, moucheron piqueur, tique) à des hôtes vertébrés (mammifères, oiseaux), d’où leur nom adapté de l’anglais : ARthropod-BOrne virus. à traiter dans le cadre de cette initiative.
Il s’agit d’un appel à l’action pour accélérer la préparation aux pandémies et aux menaces émergentes dans le monde. Un engagement collectif sur les actions suivantes permettra de réaliser des progrès d’ici décembre 2025, estime l’OMS.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large, sous l’égide du Règlement sanitaire international (RSI), l’instrument juridique international pour la gestion des urgences de santé publique.
Un réseau international de surveillance des pathogènes
Une autre initiative a été présentée en mai 2023 par l’OMS : le Réseau international de surveillance des agents pathogènes, pour aider à protéger contre les menaces de maladies infectieuses grâce à la génomique des agents pathogènes, c’est-à-dire l’analyse du code génétique des virus, des bactéries et d’autres organismes pathogènes pour comprendre à quel point ils sont infectieux, à quel point ils sont mortels et comment ils se propagent.
Le Réseau international de surveillance des agents pathogènes (IPSN) fournira une plateforme pour connecter les pays et les régions, améliorer les systèmes de collecte et d’analyse des échantillons, utiliser ces données pour orienter la prise de décision en matière de santé publique et partager ces informations plus largement.
Avec un secrétariat hébergé par le Hub de l’OMS («Pandemic Hub»), créé pendant la pandémie de Covid-19 pour améliorer la collaboration entre les pays, l’IPSN rassemble des experts du monde entier à la pointe de la génomique et de l’analyse de données, issus de gouvernements, de fondations philanthropiques, d’organisations multilatérales, de la société civile, du monde universitaire et du secteur privé. Tous partagent un objectif commun : détecter et répondre aux menaces de maladies avant qu’elles ne deviennent des épidémies et des pandémies, et optimiser la surveillance de routine des maladies.