Prévalence de la fibrose hépatique chez les usagers de drogues fréquentant les Caarud et Csapa d’Ile-de-France

En France, la première cause de contamination par le virus de l’hépatite C (VHC) reste le partage du matériel contaminé entre les usagers de drogues (UD). Selon l’étude InVs-ANR Coquelicot, en 2004, la prévalence du VHC parmi les UD est de 59,8% et passe à 72,5% chez les usagers de crack. Un grand nombre d’UD infectés ne sont pas soignés, par peur du traitement, des examens ou encore parce qu’ils en sous-estiment la gravité. L’utilisation du FibroScan® permet une évaluation non invasive de la fibrose hépatique et aussi de passer du dépistage, stade auquel souvent les UD arrêtent leur démarche de soin, au stade de diagnostic, plus parlant.

Révision de la directive sur le tabac dans l’Union européenne: réduction du risque refusée aux fumeurs !

Alors que la Commission européenne vient de publier une proposition de révision de la directive sur le tabac, on ne peut que constater, une fois de plus, que l’on refuse aux fumeurs la possibilité de réduire leurs risques s’ils n’arrivent pas à s’arrêter de fumer. Selon cette proposition, l’interdiction de vente du snus1Poudre de tabac humide, parfois conditionnée sous forme de sachet (photo), placée derrière la lèvre supérieure et conservée pendant quelques minutes à quelques heures. Un million de Suédois l’utilisent. Le snus est aussi addictif que le tabac. N’étant pas inhalé, il n’expose pas au cancer du poumon (le produit du tabac le moins dangereux, mais interdit de vente en Europe, sauf en Suède) serait maintenue, et une proposition de réglementation excessive de la cigarette électronique risque de la faire disparaître, alors qu’elle se profilait comme une alternative crédible par rapport à la cigarette.

Injection de drogues chez les gays : enquête qualitative pour mieux connaître la pratique, les risques et les demandes

Plusieurs acteurs de terrain voient émerger depuis deux ans une nouvelle pratique émergente chez les homosexuels, le « slam ». Une étude coordonnée par AIDES a donc été décidée pour trouver des réponses aux interrogations posées par ces pratiques à risque et aussi pour trouver le moyen d’intervenir.