D’après A Colson A et al., abstr. 208, actualisé.
Pour être inclus, les patients devaient avoir un taux de CD4 supérieur 350/mm3, un nombre de lymphocytes supérieur à 900/mm3, ne pas être infectés par le VHB et ne pas avoir présenté d’échec virologique dans leur histoire thérapeutique.
Les caractéristiques des patients inclus étaient les suivants: un âge médian de 40 ans, un taux moyen de CD4 à 786/mm3.
À S24, le critère primaire d’évaluation (CV ≥ 50 c/mL) montrait un seul patient en échec dans le groupe islatravir+lenacapavir avec une efficacité virologique de 94,2 % dans les 2 groupes. Le patient en échec sous ISL+LEN présentait une CV à 251 cp/mL à J1 et à 64 cp/mL à S24. Sa charge virale a été de nouveau contrôlée à S30 sans changement de traitement avec des concentrations satisfaisantes d’ISL et de LEN.





Aucune résistance ni effet indésirable de grade 3 ou 4
Aucune résistance n’a été détectée sur les prélèvements des charges virales détectables. Aucune différence entre les groupes n’a été observée par rapport à la variation du nombre de lymphocytes T CD4+ ou de lymphocytes totaux. Aucun effet indésirable de grade 3 ou 4 lié au traitement de l’étude n’a été rapporté. Deux patients ont arrêté le traitement par ISL + LEN en raison d’effets indésirables non liés au traitement (perforation intestinale/colique néphrétique ; hépatite B aiguë).
Ce premier traitement oral hebdomadaire associant un inhibiteur de translocation (ISL) et un inhibiteur de capside (LEN) a démontré à S24 son efficacité et sa tolérance, notamment sur le taux des CD4 et des lymphocytes totaux. Ces données sont à confirmer à plus long terme (S48).
Cet article a été publié dans le e-journal de la Lettre de l’infectiologue consacré à la CROI 2024. Nous le reproduisons ici avec l’aimable autorisation d’Edimark.