Ce sujet est abordé par 38 % des hommes, 46 % des femmes et 47 % des jeunes de 13 à 24 ans.
Un appel sur quatre concernant le dépistage, évoque une prise de risque sexuel et, pour un appel sur cinq, cette prise de risque est majeure. Trois fois sur quatre, l’appelant se définit comme hétérosexuel et dans la moitié des cas le rapport en question est une pénétration vaginale.
Une source intéressante de témoignages
Les situations exposées par les appelants reflètent la diversité de celles rencontrées en population générale française. Elles évoquent :
- Les raisons incitant à faire un dépistage : début d’une nouvelle relation, relation hors couple, désir d’enfant ou grossesse, ré-assurance ;
- Le déroulement des tests : modalités, anonymat ;
- La fiabilité des tests : raisons pouvant fausser un résultat, question des délais, fiabilité d’un test réalisé plusieurs années auparavant ;
- La remise des résultats : annonce par téléphone, « test douteux » ;
- Les stratégies de dépistage « indirect » : dépistage du partenaire, don du sang.
- L’actualité : test rapide, vente de test sur internet.
La Haute Autorité de Santé vient de publier de nouvelles recommandations, préconisant un dépistage pour l’ensemble de la population, hors prise de risque. Sida Info Service a déjà enregistré des appels s’interrogeant et s’inquiétant de ce dépistage systématiquement proposé.
Référence
Dépistage du VIH : témoignages des usagers auprès de Sida Info Service / Sida Info Service. – Novembre 2009. – 5 p.
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