Ces recommandations viennent compléter la première partie du rapport, parue en octobre 2008, qui portait sur les modalités de réalisation des tests de dépistage. Petit panorama des réactions et commentaires.
Le Conseil National du Sida (CNS), dans un communiqué de presse, précise que ces recommandations sont conformes à celles du rapport qu’il avait publié en 2006 sur cette question et insiste sur le fait que «L’objectif de proposer systématiquement le test de dépistage à toute la population sexuellement active, notamment à l’occasion des contacts avec le système de soin, n’est aucunement synonyme de « dépistage systématique » et encore moins de « dépistage obligatoire » de toute la population».
Dans un article sur le site Egora, Alexandra Capuano met l’accent sur la nécessaire mobilisation des médecins généralistes pour mettre en oeuvre cet objectif.
Un «nécessaire renforcement»
Act Up-Paris, dans un communiqué de presse, rappelle les deux intérêts majeurs de la proposition systématique du test, prise en charge précoce et réduction du nombre des nouvelles infections, mais plaide pour le «nécessaire renforcement des politiques de prévention dans notre pays » et pour « une lutte accrue contre les discriminations qui frappent les séropositifVEs et constituent un frein majeur au dépistage».
Aides, dans un communiqué de presse, saisit cette occasion de rappeler les avantages du dépistage communautaire que permet la technique du dépistage rapide, et évoque l’étude Com’Test, lancée en décembre 2008 dans 4 villes avec le partenariat de l’ANRS «pour évaluer la faisabilité d’une offre de dépistage démédicalisée, dans [ses] locaux, en direction des homosexuels masculins».
Pour Jean-Marie Le Gall, interrogé par Audrey Fournier pour Le Monde, la nouveauté de ces recommandations réside dans le choix de ne plus seulement associer le dépistage à la prise de risque. L’article donne donc un aperçu des différentes stratégies proposées pour élargir l’accès au dépistage: rôle des médecins généralistes et des services hospitaliers pour proposer un dépistage annuel pour les populations les plus exposées et au moins tous les 5 ans pour les autres, autorisation pour les laboratoires de ville de pratiquer des tests sans prescription médicale, dépistage rapide.
Pour documenter cette actualité, CitéGay propose une petite compilation des articles précédemment parus sur son site ainsi que la vidéo d’un débat d’Edimark TV avec Bruno Spire, Président de Aides, et le Pr. Willy Rozenbaum, président du CNSCNS Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) est une commission consultative indépendante composée de 26 membres, qui émet des Avis et des recommandations sur les questions posées à la société par ces épidémies. Il est consulté sur les programmes et plans de santé établis par les pouvoirs publics. Ses travaux sont adressés aux pouvoirs publics et à l’ensemble des acteurs concernés. Le Conseil participe à la réflexion sur les politiques publiques et œuvre au respect des principes éthiques fondamentaux et des droits des personnes. sur le sujet du dépistage.
> Lire l’argumentaire complet (PDF, 1,6Mo – 235 p.).
> Lire le rapport de synthèse et recommandations (PDF, 34oK0 – 41 p.).
> Lire le rapport 2008 de l’HAS : argumentaire (PDF, 1,3Mo) et recommandations (PDF, 96Ko).
> Lire l’article Oui à la généralisation du dépistage du VIH. Mais vite! sur Yagg.com.
> Le numéro 141 de notre revue Transcriptases est consacré à la question du dépistage.
> Consultez enfin notre thématique sur le dépistage sur Vih.org.