Actualité du VIH/sida — La revue de presse du 12/05/09

France – La Direction générale de la santé réagit à son tour à l’avis rendu le 30 avril dernier par le Conseil national du sida (CNS). Le CNS «invite donc les pouvoirs publics à informer les personnes concernées sur l’intérêt d’un dépistage et d’un traitement précoce, dans le respect de leur autonomie, tout en reconnaissant que le traitement antirétroviral n’assure pas une protection maximale et que cette protection s’entend en complémentarité avec l’usage du préservatif».

HPV – Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes qui sont infectés par le virus du papillome humain (VPH), également appelé HPV, ont beaucoup plus de risques d’être contaminés par le VIH que ceux qui ne sont pas infectés par le HPV. À lire dans la revue AIDS datée du 22 avril.

Traitements

Traitements

Lipodistrophies – Un tiers des patients sénégalais sous antirétroviraux développe des lipodistrophies sévères ou modérées, à cause du D4t (stavudine, Zerit). À lire dans l’édition de mai de Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes (JAIDS).

Vivre avec le VIH

Nature – Sur Séronet, une interview de Thierry, qui a lancé le site Nature positive, un site internet sur l’usage des plantes pour les personnes séropositives, évidemment pas comme substitut de traitement.

JuridiqueFemmes et sida revient sur la réunion du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l’Organisation internationale de droit du développement (OIDD) et du Secrétariat d’ONUSIDA sur l’amélioration de l’accès aux services juridiques des personnes vivant avec le VIH/sida.

Jeunes – Le 16 mai prochain se tiendra à l’Espace FIAP à Paris le premier forum «Jeunes et VIH», organisé par les associations Adovih et Dessine-moi un mouton.

Os – Selon une étude française publiée dans la revue AIDS, les traitements antirétroviraux ne fragilisent pas les os des patients. Les chercheurs n’ont également pas trouvé de lien entre charge virale et nombre de CD4 et la fragilité osseuse. En revanche, la consommation d’alcool et la co-infection VIH/VHC sont des facteurs de risques aggravant.