Évaluation d’un dépistage communautaire auprès des HSH

L’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et l’association Aides ont mis en oeuvre une étude d’intervention consistant à évaluer la faisabilité d’un dépistage communautaire du VIH réalisé par des acteurs associatifs dans des locaux non médicaux avec des tests de dépistage à résultat rapide auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), s’inscrivant dans le cadre des recherches sur les nouvelles stratégies de dépistage et de prévention du VIH.

Dépistage : Les recommandations de la HAS

En octobre dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu publiques ses recommandations concernant les modalités de réalisation des tests de dépistages du vih. Élaborées à la demande de la Direction Générale de la Santé (DGS), elles étaient attendues avec impatience par les soignants et les associations engagées dans la lutte contre le Sida, qui souhaitent une évolution rapide du dépistage du VIH. 

Dépistage : les nouvelles pistes

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et Jean-François Delfraissy, le directeur de l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida (ANRS) ont lancé le 19 novembre dernier les nouvelles études utilisant les tests de dépistage rapide du VIH/Sida. Sous l’intitulé « Infection par le VIH : vers de nouvelles stratégies pour le dépistage et la prévention », les chercheurs ont rappelé la situation contradictoire de la France : plus de 36 000 personnes ignoreraient leur statut sérologique ou ne seraient pas suivies médicalement, pourtant, 5 millions de tests de dépistage du VIH sont réalisés par an.