Dépistage: une révolution tranquille?

Le 17 novembre 2010, le Journal Officiel publiait un texte réglementaire qui venait modifier considérablement de champ du dépistage du VIH en France. Attendue de longue date, la publication de cet arrêté s’inscrit dans les orientations du Plan national de lutte contre le sida. Cela mérite de s’y attarder pour comprendre comment et pourquoi ce texte a été publié, et pour mesurer les changements qu’il rend possibles.

Quels usages du dépistage en 2010? Une enquête de Sida Info Service

Qui se fait dépister ? Pour quelle(s) raison(s) ? Où ? Quelles sont les autres IST recherchées ? Quelles difficultés face au dépistage ? Alors que les stratégies de dépistage du VIH en France évoluent, Sida Info Service publie les résultats d’une enquête réalisée via internet en juin-juillet 2010 avec, pour objectif, de préciser son utilisation. 

Tout sur les tests de dépistage rapide

Les tests de dépistage rapide (TDR) pour le diagnostic d’infection VIH connaissent un regain d’intérêt auprès des professionnels et des associations. Cet intérêt est grandement lié aux recommandations américaines de 2006 pour de nouvelles stratégies de dépistage et par la permanence d’un retard au diagnostic dans notre pays1Everett DB et al., «Suitability of simple HIV rapid tests in clinical trials in community-based clinic settings», J Clin Microbiol, 2009,2Conseil national du sida, «Rapport sur l’évolution du dispositif de dépistage de l’infection par le VIH en France», suivi de recommandations, adopté lors de la séance plénière du 16 novembre 2006 sur proposition de la commission «Dépistage».