Un virus inconnu il y a quelques mois modifie la façon de vivre de milliards d’individus, et les usagers de drogues, les précaires, pâtissent plus que d’autres du confinement et de ses multiples conséquences. il nous a semblé important de réaliser et publier rapidement un numéro spécial consacré à cette crise de notre revue «Swaps».
Analyser les drogues permet d’entrer en contact avec les usagers et de les informer sur la toxicité des produits. Le centre d’AddictoVigilance de Paris a mis en place un programme de RdR par l’analyse des produits à destination des chemsexers et plaide pour leur généralisation.
Coalition Plus organisait, dans le cadre de la Conférence mondiale d’Amsterdam, le 27 juillet un symposium sur la réduction des risques (RDR) liés à l’usage de drogues dans le contexte de pays répressifs.
Le Programme d’échange de seringues (PES) postal a été lancé en 2011 par l’association Safe de réduction des risques. Bien qu’encore expérimental, il compte plus de 140 usagers de drogues dans sa file active, qui reçoivent leurs matériels d’injection ou de sniff… par la poste.
Le modèle de santé français a beaucoup évolué depuis l’époque des approches psychanalytiques à l’addiction. La réduction des risques a débouché sur un système qui fonctionne — mais qui doit être défendu et optimisé.