Incursions ethnographiques sur les territoires du crack à Paris

Le phénomène du crack à Paris ainsi que son traitement médiatique et politique se sont progressivement focalisés sur deux figures essentielles : le cracker et le modou, respectivement l’usager précaire en errance et le dealer de crack ambulant, typiques du nord-est de la capitale. S’ils ne sont pas les seuls concernés par la vente et la consommation de ce dérivé de la cocaïne, ils constituent des acteurs particulièrement visibles et indésirables dans l’espace public où, entre «scènes ouvertes» et «plans éphémères», leur présence ne cesse d’exaspérer les riverains.

Crack en Île-de-France, repenser les dispositifs de réduction des risques

À partir d’une étude menée, entre 2018 et 2020, pour le compte de l’ARS Île-de-France, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale dressent le portrait de l’offre et de la consommation de crack en Île-de-France et, loin des clichés, appellent à élargir les dispositifs de prise en charge de ces usagers, souvent très précaires.

Prep : Les inclusions continuent dans l’étude Prévenir

L’étude ANRS Prévenir a déjà inclus plus de 1500 volontaires et en cherche encore autant. Les excellents premiers résultats de cette étude devraient convaincre celles et ceux qui cherchent à intégrer un protocole de prophylaxie préexposition (Prep) : Aucune contamination n’a été constatée depuis le début de l’étude.