La flambée épidémique récente de variole du singe semble un peu ralentir et continue d’affecter quasi exclusivement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes dans les pays de non endémicité jusque-là. La campagne de vaccination se poursuit en France.
La Haute autorité de santé (HAS) annoncé le 8 juillet qu’elle recommandait qu’une vaccination préventive soit proposée aux personnes les plus exposées au virus de la variole du singe du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession.
Vih.org fait le point sur les informations pratiques en direction des personnes exposées face au virus de la variole du singe, ou pour les personnes qui se découvrent cas-contact. Aujourd’hui, hors Afrique, il s’agit principalement d’hommes gays ou bisexuels.
Depuis fin mai, des cas autochtones de cette maladie, bénigne la plupart du temps, ont été identifiés dans une trentaine de pays non endémiques, en particulier chez des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Ces dernières années, cette infection a vu sa portée géographique s’étendre de manière notable, mais n’avait presque jamais été diagnostiquée hors d’Afrique.
Au sujet de la variole du singe, les autorités françaises n’ont, pour l’instant, pas choisi de communiquer spécifiquement en direction des hommes homos et bisexuels, en partie par crainte de provoquer des réactions homophobes. Pourtant, on observe une surrepésentation des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) en France, comme dans les autres pays européens.