Papillomavirus, VIH et cancer du canal anal: quels enjeux en 2010 ?
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Les carcinomes oropharyngés à cellules squameuses connaissent une incidence croissante en Occident, alors que, globalement, les cancers de la tête et du cou ont plutôt tendance à régresser. Un agent responsable a été identifié, le papillomavirus (HPV), essentiellement transmis lors de rapports sexuels de type orogénital.
L’idée court que les femmes homosexuelles ont un moindre risque de contracter une IST en général et d’être contaminées par un papillomavirus humain (HPV) en particulier. Une méta-analyse britannique conclut le contraire.
Une analyse par modèle de Markov basée sur les données épidémiologiques de quatre études françaises a évalué l’impact de la vaccination quadrivalente HPV sur la survenue des lésions génitales associées aux papillomavirus chez la femme. Les résultats indiquent qu’une bonne adhésion aux recommandations vaccinales les réduirait de façon notable.
Catie (Réseau canadien d’info-traitements sida) met en ligne un nouveau feuillet d’information pour les femmes vivant avec le VIH sur le papillomavirus, la dysplasie cervicale et le cancer du col utérin.