Commencer un traitement anti-rétroviral : Mieux vaut très tôt que tard
Deux études publiées dans le New England Journal of medecine semblent conforter l’intérêt d’initier un traitement tôt -avant 4 mois- après la contamination.
Deux études publiées dans le New England Journal of medecine semblent conforter l’intérêt d’initier un traitement tôt -avant 4 mois- après la contamination.
Ce n’est pas la première fois que le monde scientifique rêve de l’éradication du VIH. Est-ce que les avancées et la motivations compilées dans le dernier document de l’IAS, «Towards an HIV Cure, people focused science driven», peuvent nous permettre d’espérer sérieusement la guérison du VIH?
Françoise Barré Sinoussi, codécouvreuse du VIH et 34 chercheurs lancent un nouveau programme à l’occasion de la conférence mondiale sur le sida, qui s’ouvre dimanche 22 juillet à Washington. «Vers la guérison du VIH» [« Towards an HIV Cure »]: le nom de ce programme scientifique de l’International Aids Society (avec le soutien du NIH, de l’ANRS, de Sidaction et de TAG) est volontariste et ambitieux.
Une équipe de médecins de l’hôpital de La Charité, menée par les docteurs Gero Hutter et Thomas Schneider, avait déclaré en novembre 2008 dans un communiqué qu’un patient infecté par le VIH aurait été apparemment guéri, grâce à une greffe de moelle osseuse provenant d’un donneur porteur d’une mutation sur le co-récepteur CCR5. Si symboliquement, cette nouvelle est importante, qu’en est-il vraiment de l’intérêt médicale pour les personnes vivant avec le VIH?
Les études du programme ERAMUNE, basées sur une intensification du traitement antirétroviral, ont pour objectif d’évaluer la faisabilité d’une éradication du VIH dans les réservoirs viraux des personnes infectées. Le Pr Christine Katlama en a expliqué le concept au Quotidien du Médecin.