Vivre avec le VIH dans les DOM: une exclusion sociale encore trop forte
Les enquêtes KABP et Vespa2 réalisées en 2011 dans les départements d’outre-mer permettent de mettre à jour les idées sur le contexte social du VIH.
Les enquêtes KABP et Vespa2 réalisées en 2011 dans les départements d’outre-mer permettent de mettre à jour les idées sur le contexte social du VIH.
Le concept «d’épidémie cachée» ou de «populations cachées» recouvre désormais clairement l’ensemble des personnes ignorant leur séropositivité, toutes catégories confondues («vulnérables», «à risque», ou pas). Si en 2013, en France, on estime que près de 20% des personnes infectées l’ignorent, au Chili, l’estimation est bien plus alarmante encore: en 2011, près de 40 000 personnes vivent avec le VIH dans le pays et autour de 20 000 ne savent pas qu’elles en sont porteuses.
Un article de Young et collègues relate une étude de faisabilité de l’utilisation de données issues du réseau social Twitter pour explorer les comportements à risque sexuel et d’utilisation de drogues impliqués dans la transmission du VIH. L’objectif final de l’article est de déterminer si la mesure en temps réel des conversations de Twitter peut faciliter la surveillance de la transmission du VIH.
Les études de modélisation ont pris une importance réelle dans l’articulation des stratégies de prévention du VIH. Pourtant, on reproche souvent à ce type d’exercice d’être très sensible aux hypothèses retenues ou encore à l’architecture choisie par les auteurs pour leur modèle. Cela peut contribuer à susciter un certain scepticisme par rapport à leurs résultats. Différents articles viennent récemment de proposer des façons innovantes de présenter des résultats issus de la modélisation et d’en rendre ainsi les conclusions plus robustes.
En France, en 2012, environ 6400 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH. Ce nombre est à peu près constant depuis 2007, sauf chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) où il augmente.