Espace de consommation supervisée au sein d’un Caarud: Retour d’expérience à Bordeaux en temps de Covid

La crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en évidence l’urgente nécessité d’adapter les modes d’interventions au sein des Caarud. À Bordeaux, le Caarud de la Case a testé une salle d’injection supervisée, en se saisissant d’une ordonnance du mois de mars 2020.

Accompagnement des consommations à l’intérieur des Caarud: évolution des pratiques professionnelles

À la suite de l’essor de la réduction des risques, l’accompagnement individuel des consommations paraît particulièrement utile pour aider les usagers à réduire leurs risques réels. Elle pose néanmoins des ques- tions cliniques et légales, du point de vue de l’encadrement règlementaire, et aussi du côté de l’obligation de sécurité de l’employeur.

Précarité des usagers des CAARUD: ce que disent les chiffres

Les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques (CAARUD) reçoivent des usagers de drogues qui, en moyenne, présentent un degré de vulnérabilité sociale supérieur à celui de l’ensemble de la population. Certains connaissent des conditions de vie particulièrement dégradées. Ainsi, l’étude ENa-CAARUD, qui interroge tous les deux (ou trois) ans l’ensemble des usagers des CAARUD, est relativement adaptée à la mesure et au suivi des niveaux de précarité sociale parmi les usagers problématiques de drogues.

La misère serait-elle moins pénible au soleil ?

En 1994, l’Observatoire régional de la santé confirmait dans son enquête que les toxicomanes séropositifs au VIH étaient plus nombreux en région PACA. Quatre ans plus tard, Entractes ouvre ses portes à Nice et se transforme en Caarud en 2006. Neuf cent usagers, 18000 passages et 100000 seringues distribuées en 2011, et pourtant, sous couvert de problèmes de cohabitation avec les habitants du quartier, la mairie de Nice a annoncé la fermeture d’Entractes pour le 31 octobre 2012. Mais s’agit-il seulement de la tranquillité des riverains ?