Afrique: Urgence pour les hommes ayant des rapports homosexuels

Dans la plupart des études épidémiologiques menées en Afrique, les pratiques homosexuelles et l’usage de drogues ne sont quasiment jamais évoqués contrairement à l’Europe ou aux Etats-Unis1Biggar RJ. The AIDS problem in Africa. Lancet 1986; 327: 79-83.. Toutefois depuis un peu plus de cinq ans, l’infection chez les homosexuels africains commence à être reconnue et à intéresser la communauté scientifique internationale, les pratiques hétérosexuelles ne pouvant à elles seules expliquer l’épidémie africaine.

Vivre avec le VIH en Egypte

Discrimination, prise en charge inadaptée, absence d’anonymat, dépistage insuffisant, vivre avec le VIH en Egypte tient du parcours du combattant. Si les quelques études disponibles font état d’une faible prévalence de l’infection par le VIH en Egypte, il faut rester prudent sur ces chiffres qui reposent sur des études à faible échantillon, avec un recrutement basé sur l’appartenance à un groupe pénalisé par la loi (prostituées, usagers de drogues intraveineuses, etc.) ce qui ne facilite pas la participation en toute confiance.

Prise en compte du sexe social dans les interventions en Afrique subsaharienne

La prise en compte des différentes composantes du sexe social (ou genre) dans le cadre d’une approche sexospécifique et non plus sexodiscriminante (basée uniquement sur le sexe biologique) est susceptible d’accroître l’efficacité des interventions et des politiques pour lutter contre le VIH/sida et de réduire le différentiel de santé hommes/femmes en Afrique subsaharienne.