Le meilleur du VIH en 2011 (1/4) : retour sur un an de molécules
Début d’année, l’occasion des rétrospectives. Premier épisode, les 11 molécules dont les résultats sont à retenir.
Début d’année, l’occasion des rétrospectives. Premier épisode, les 11 molécules dont les résultats sont à retenir.
Les banlieues furent des terrains privilégiés de l’épidémie d’héroïne depuis les années 1980, avec sans doute des milliers de morts silencieuses, d’overdose ou des effets du VIH contracté par la pratique de l’injection. Les processus de massification des trafics et de précarisation des usages de drogue en banlieue demeurent mystérieux, les travaux de recherche historique étant encore trop peu nombreux. à partir de l’exemple parisien, essayons de comprendre comment la drogue a délaissé les centres-villes pour s’enraciner en banlieue et comment cette épidémie fut paradoxalement à la fois médiatisée et tue.
Si la France est un pays jacobin et centralisateur, il en va aussi de sa politique des drogues, organisée et décidée dans les ministères. Malgré la prohibition, les collectivités locales s’engagent de plus en plus pour une politique adaptée localement et qui permette de surmonter, autant qu’il est possible, les conflits fréquents entre les enjeux de santé publique et de sécurité publique.
Après DOXYPEP, les résultats de l’étude ANRS 174 DoxyVAC confirment l’intérêt de la prise de doxycycline après un rapport sexuel pour faire baisser le risque d’infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes.
Avec la montée en puissance des traitements ARV dans la plupart des pays africains, l’augmentation de la couverture du dépistage dans les contextes d’épidémie généralisée est maintenant un objectif recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).