Appel de Bruxelles pour la PrEP
La communauté scientifique, médicale, associative et communautaire francophone lance un appel à l’occasion de l’AFRAVIH 2016 pour demander l’accès universel à la PrEP.
La communauté scientifique, médicale, associative et communautaire francophone lance un appel à l’occasion de l’AFRAVIH 2016 pour demander l’accès universel à la PrEP.
Un cas d’échec documenté de prophylaxie pré-exposition (PrEP) malgré une bonne adhérence a été rapporté lors de la CROI 2016, à Boston, fin février. Les chercheurs pensent que la Prep ne s’est pas montrée efficace face à un virus résistant à plusieurs médicaments et ce malgré des niveaux d’adhérence élevés chez ce patient.
Alors que les taux d’AVC sont plus élevés dans chez les patients infectés par le VIH par rapport aux personnes non infectées appariés selon l’âge, de nombreuses questions persistent quant à la nature de la maladie cérébrovasculaire du patient VIH. Les auteurs se sont basés sur les essais randomisés ACTG (n=7, cohorte ALLRT) pour évaluer l’incidence des AVC et des facteurs de risque associés chez les individus VIH.
Le VIH augmente la perte osseuse, et près de 2/3 des patients VIH sont ostéopéniques et 15% ostéoporotiques, responsable d’une prévalence de fracture 2-9 fois supérieure dans la population VIH âgée. Les ARV aggravent cette perte avec une perte supplémentaire de 2-6% de la densité minérale osseuse (DMO), surtout dans les 48 premières semaines. Ces éléments sont intéressants pour l’utilisation en prophylaxie d’inhibiteurs de la résorption osseuse à longue durée d’action tels que l’acide zolédronique (AZ).
Il est bien établi que les antirétroviraux (ARV) affectent certains marqueurs du remodelage osseux, mais les risques de fractures et d’ostéonécrose fémorale sont moins connus. Les auteurs ont émis l’hypothèse que l’exposition aux ARV (incluant le ténofovir (TDF)) augmenterait le risque.