« Le mystère est enfin résolu », a affirmé le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo ce mardi 17 décembre 2024. « Il s’agit de paludisme grave sous forme d’une maladie respiratoire, avec la malnutrition comme facteur de vulnérabilité », qui a touché 592 personnes et tué plus de 140 dans la région reculée de Kwango.
L’OMS avait détaché une équipe d’épidémiologistes et de médecins pour aider les autorités de RDC à identifier ce pathogène, les symptômes évoquant aussi bien la pneumonie aiguë, la grippe, la Covid la rougeole que le paludisme, avec la malnutrition comme facteur contributif (lire notre article). L’équipe a collecté des échantillons auprès des patients, qui se sont révélés positifs pour le paludisme.
Placée en état d’alerte maximale, la RDC doit désormais gérer l’épidémie, qui touche une zone de santé difficilement accessible, avec des infrastructures sanitaires quasi inexistantes, et un manque d’accès à l’eau et aux médicaments pour la population. Le paludisme et la malnutrition constituent en effet une association mortelle.