Le projet Arpa (Accompagnement en réseau pluridisciplinaire amélioré) a été financé pour une durée de trois ans par le Fonds de lutte contre les addictions. Avec l’objectif d’« améliorer l’offre pluridisciplinaire de prévention sexuelle et de réduction des risques en direction des chemsexeurs », Arpa a mis en commun des offres de prévention, de réduction des risques ou de parcours de soins addicto et des structures communautaires dans plusieurs sites : Aix-Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Paris…
Ce guide valorise et présente les différentes expérimentations ainsi que les attentes des chemsexeurs. Riche de 76 pages, il propose 4 parties :
- construire des actions spécifiques en direction des chemsexeurs
- adapter l’approche en santé sexuelle au chemsexChemsex Le chemsex recouvre l’ensemble des pratiques relativement nouvelles apparues chez certains hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mêlant sexe, le plus souvent en groupe, et la consommation de produits psychoactifs de synthèse.
- ajuster la réduction des risques drogues aux spécificités du chemsex
- prendre en compte la santé mentale des chemsexeurs.
Pour Grégory Emery, DGS, qui signe l’édito, « fort de la valorisation des expériences et des bonnes pratiques de terrain liées à ce projet, ce [guide] permettra la création de réseaux dynamiques entre les différentes structures médico-sociales impliquées (CeGIDD, Csapa, Caarud), les associations communautaires et les médecins de premier recours afin de mieux prévenir et prendre en charge ces pratiques à risque ».