Sur Twitter, la clinique a partagé le 12 janvier 2022 une photo et ces mots: «C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès soudain de notre collègue et ami David Stuart… Il a été pionnier dans son travail et a consacré son temps à être avocat, un militant, un travailleur social, un militant, un conférencier et un chercheur. David est connu et respecté à l’échelle internationale pour son travail inlassable auprès des communautés gaies, bi et queer, ce qu’il a fait avec passion, empathie et gentillesse. Son travail avec nos patients a sans aucun doute sauvé de nombreuses vies et sa perte est incommensurable.»
David Stuart travaillait depuis 8 ans dans la clinique londonienne, en tant que responsable du service concernant l’usage de drogue, et en particulier le chemsex Usager de drogue lui-même pendant une décennie, il avait partagé cette expérience sur son site: «Je me suis retrouvé sobre, avec un casier judiciaire pour trafic de drogue, un nombre considérable de traumatismes et un feu au creux du ventre qui m’a poussé à sensibiliser au chemsex.»
David Stuart a ensuite développé les premiers services au monde d’accompagnement en matière de chemsex puis a travaillé dans le monde entier à l’élaboration de politiques de prévention autour du VIH et de l’usage de drogue dans le contexte sexuel.
Interrogé par le site Hornet, le militant français Stephan Vernhes, de l’association Aides, se rappelle de «LA référence chemsex dans le monde. Je ne peux pas dire combien de médecins, d’activistes, d’accompagnateurs communautaires, de psy, l’ont eu comme référent, ajoute le militant, qui le considère comme son mentor. Il avait une grande capacité pédagogique à passer les infos. Le mot est galvaudé, mais il avait une grande bienveillance. Je ne l’ai jamais entendu dire du mal de personne.»