L’étude, menée par des chercheurs du BC (British Columbia) Centre for Excellence in HIV/AIDS, portait sur la proportion croissante d’usagers quotidiens de crack parmi une population de 1048 usagers de drogue injectable (de 11,6% au début de l’étude à 39,7% en fin de période) au cours des 10 ans de l’enquête, de mai 1996 à décembre 2005, dans la région de Vancouver.
Sans pouvoir déterminer de façon certaine les rôles respectifs des facteurs soupçonnés d’expliquer ce phénomène, l’étude permet d’affirmer avec certitude que le fait d’être un usager quotidien de crack est, en soi, un facteur de vulnérabilité pour la transmission du VIH et conduit ses auteurs à recommander des actions publiques spécifiques en direction de cette population.
> Lire la dépêche AFP.
> Lire le commentaire de l’article dans le CMAJ (en anglais).