On ne présente plus l’étude PARTNER dont le premiers résultats avaient été présentés à la CROI en 2015. Les premiers résultats de cette étude montraient l’absence de transmission au sein de couples sérodifférents dont le partenaire séropositif avait une charge virale indétectable (<200) à l’inclusion.
L’observance au traitement a globalement été très bonne, et le rsque d’exposition est particulièrement élevé chez les MSM avec 18% d’IST. Des onze séroconversions observées, aucune n’est liée au virus du partenaire.
Le risque mesuré de transmission au sein du couple est donc de zéro (pour 1 238 couples/années observés, avec une estimation de près de 60 000 rapports sexuels intracouple), avec un intervalle de confiance maximal de 0,3% d’infections par année d’exposition globalement, mais qui va jusqu’à 2.7% chez les MSM ayant des rapports réceptifs avec éjaculation (risque maximum) du fait du faible effectif concerné par cette situation (quelle que soit la valeur observée, même zéro, plus l’effectif est faible et plus l’intervalle de confiance augmente) : c’est la raison pour laquelle l’étude se poursuit jusqu’en 2018 chez les MSM, afin de disposer d’un intervalle de confiance plus serré.
Ces résultats sont tout de même essentiels, et viennent conforter les données antérieures (NDR : damned, les Suisses avaient donc déjà raison il y a 8 ans !) qui doivent nous permettre de pleinement rassurer les couples étant dans cette situation.
Cet article a été publié sur le site du COREVIH Bretagne. Nous le reproduisons avec l’autorisation de l’auteur.