D’après Molina JM et al., abstr. PS02.4 actualisé
La prophylaxie préexposition (PrEP) quotidienne par voie orale est efficace lorsqu’elle est prise conformément aux instructions et a contribué à une diminution du nombre de diagnostics de VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. dans le monde, notamment en France et au Royaume-Uni.
PURPOSE 5 est une étude de phase II randomisée multicentrique en cours évaluant la persistance d’une PrEPPrEP Prophylaxie Pré-Exposition. La PrEP est une stratégie qui permet à une personne séronégative exposée au VIH d'éliminer le risque d'infection, en prenant, de manière continue ou «à la demande», un traitement anti-rétroviral à base de Truvada®. par lénacapavir s.c. 2 fois par an versus PrEP orale quotidienne sur 1 an, en France et au Royaume Uni (1re étude PURPOSE réalisée en Europe, à la différence de PURPOSE 1 et 2, et sans bras placeboPlacebo Substance inerte, sans activité pharmacologique, ayant la même apparence que le produit auquel on souhaite le comparer. (NDR rien à voir avec le groupe de rock alternatif formé en 1994 à Londres par Brian Molko et Stefan Olsdal.) contrôle) (figure 1). La méthodologie d’inclusion a été obtenue grâce aux commentaires des principales parties prenantes recueillies avant et pendant le lancement de l’étude. Ils ont ainsi défini des objectifs d’inclusions pour l’étude afin de garantir que la plupart des participants soient issus de populations hautement prioritaires (femmes cisgenres, personnes de genre divers, personnes issues de groupes ethniques minoritaires et travailleurs du sexe).

Les caractéristiques démographiques des patients inclus (n = 268) ont été présentées par le Pr Jean-Michel Molina : âge médian 34 ans, 82 % avec un niveau d’éducation élevé, 42 % des participants n’avaient jamais eu recours à la PrEP, 29 % appartenant à un groupe ethnique minoritaire. 21 % des participants étaient des hommes trans, femmes trans ou non-binaires. Les participants étaient à haut risque d’infection par le VIH (figure 2) et environ 50 % étaient représentatifs de groupes affectés disproportionnellement.

Au 8 octobre 2025, le taux de rétention dans l’étude est très élevé (94 %), 95 % ont eu leur visite à S13 et 56 % à S26. Les premiers résultats sont attendus pour mi-2026.
Cet article a été précédemment publié dans le Flash-Infos de la Lettre de l’infectiologue d’Edimark consacré à l’EACS. Nous le reproduisons ici avec leur aimable autorisation.