On le savait déjà, et le nouveau rapport, “En Danger”, de l’Onusida, présenté en amont de la Conférence internationale sur le sida organisée à Montréal au Canada, le confirme: le covidCovid-19 Une maladie à coronavirus, parfois désignée covid (d'après l'acronyme anglais de coronavirus disease) est une maladie causée par un coronavirus (CoV). L'expression peut faire référence aux maladies suivantes : le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) causé par le virus SARS-CoV, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) causé par le virus MERS-CoV, la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) causée par le virus SARS-CoV-2. et les crises mondiales sont en train de mettre en danger la riposte contre le sidaSida Syndrome d’immunodéficience acquise. En anglais, AIDS, acquired immuno-deficiency syndrome.
Le nombre de nouvelles infections au VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. à n’a reculé que de 3,6 % entre 2020 et 2021, ce qui correspond à la plus faible baisse annuelle depuis 2016. «Ces données montrent que la riposte mondiale au sida est grandement en danger. Si nous ne faisons pas des progrès rapides, nous perdons du terrain, car la pandémie prospère dans le contexte de la COVID-19Covid-19 Une maladie à coronavirus, parfois désignée covid (d'après l'acronyme anglais de coronavirus disease) est une maladie causée par un coronavirus (CoV). L'expression peut faire référence aux maladies suivantes : le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) causé par le virus SARS-CoV, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) causé par le virus MERS-CoV, la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) causée par le virus SARS-CoV-2. des déplacements massifs et d’autres crises. N’oublions pas les millions de décès évitables que nous essayons d’empêcher», a déclaré la Directrice de l’Onusida, Winnie Byanyima.
Depuis plusieurs années, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ainsi que l’Amérique latine enregistrent une augmentation des infections annuelles au VIH. En Asie-Pacifique, la région la plus peuplée du monde, les données actuelles de l’ONUSIDA révèlent une recrudescence des nouvelles infections au VIH là où elles avaient baissé. En Afrique orientale et australe, la dynamique positive s’est trouvé considérablement ralentie en 2021 après des années de progrès importants. Seules les nouvelles infections au VIH en Afrique occidentale et centrale et dans les Caraïbes baissent considérablement.
Une baisse de ressources inquiétante
Partout, la réponse au VIH est menacée par une diminution des ressources allouées par les gouvernements mondiaux. En 2021, les ressources financières internationales disponibles pour le VIH étaient 6% inférieures à celles de 2010. L’aide au développement à l’étranger pour le VIH fournie par des donateurs bilatéraux, hors États-Unis d’Amérique, a chuté de 57% au cours de la dernière décennie. Huit milliards de dollars manquent à la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire par rapport au niveau nécessaire d’ici 2025 pour atteindre les objectifs.
Les crises mondiales déstabilisent également la réponse au VIH: Les remboursements de la dette pour les pays les plus pauvres du monde ont atteint 171 % de l’ensemble des dépenses de santé, d’éducation et de protection sociale combinées. Le financement national de la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire baisse depuis deux ans. La guerre en Ukraine a provoqué une augmentation considérable des cours mondiaux des produits alimentaires, aggravant l’insécurité alimentaire des personnes séropositives dans le monde entier et rendant les interruptions de traitement du VIH beaucoup plus probables.
L’accès aux traitements entravé
Le rapport de l’Onusida rapporte également que l’accès aux traitements pour les personnes vivant avec le VIH ne s’améliore plus aussi rapidement qu’avant : En 2021, l’augmentation du nombre de personnes sous traitement antirétroviral a été la plus faible depuis plus de dix ans.
Aujourd’hui, les trois quarts des personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement antirétroviral, environ 10 millions d’autres n’y ont pas accès, et seuls 52% des enfants séropositifs ont accès aux médicaments.
Ce ralentissement des progrès nécessaires à combattre le VIH s’est traduit par environ 1,5 million de nouvelles infections par le VIH en 2021, soit plus d’un million de plus que les objectifs mondiaux de lutte contre l’épidémie.
En 2021, 650 000 personnes sont mortes des suites de l’infection par le VIH, malgré l’existence d’un traitement efficace du VIH et de moyens de prévention efficaces.