Le recueil des préférences était effectué selon une méthodologie DCE (Discrete Choice Experiment). Les participants étaient des HSH effectuant un test anonyme de dépistage du VIH Ils complétaient un questionnaire comportant 12 ensembles de choix comportant les différents aspects de la PrEP (efficacité, voie d’administration, fréquence, effets indésirables et risque de résistance).
306 personnes ont participé à l’enquête (âge moyen 31 ans, 6 partenaires en moyenne au cours des 6 derniers mois, 90,9 % connaissant l’existence de la PrEP). Une hétérogénéité des préférences vis à vis de la PrEP était constatée (figure).
La stratégie préférée était la prise orale à la demande suivie par la prise continue, l’injection mensuelle puis le gel rectal à la demande.
L’analyse des résultats a identifié 4 classes de participants :
- Classe 1 rassemblant 40,5 % des participants favorables à la PrEP à la demande
- Classe 2 avec 20,7 % des participants refusant les différents modes d’administration
- Classe 3 avec 21,9 % des participants refusant l’administration par voie rectale
- Classe 4 avec 16,9 % des participants indifférents ou ambivalents
Les préférences vis à vis de la PrEP des HSH sont hétérogènes cependant le schéma d’administration orale à la demande apparaît être le plus favorable.
D’après Tan D et al., abstr. WEAC0102
Gilles Pialoux et l’équipe du e-journal, Jean-Philippe Madiou, Guillaume Gras et Valérie Martinez, couvrent à Paris la 9e conférence de l’IAS, du 23 au 26 juillet 2017.