A partir de publications Anglophones : de Shannon Power Et By Michael Rulli
Voilà maintenant près de 5 ans que un certain petit monde Français mène une guérilla contre un nouvel outil de prévention en matière de prévention du VIH : La PrEPPrEP Prophylaxie Pré-Exposition. La PrEP est une stratégie qui permet à une personne séronégative exposée au VIH d'éliminer le risque d'infection, en prenant, de manière continue ou «à la demande», un traitement anti-rétroviral à base de Truvada®. prophylaxie pré exposition, qui a deux modes d’emploi différents, de façon continue ou à la demande. C’est un outil qui s’ajoute à l’utilisation des préservatifs, qui est recommandée depuis le tout début de l’épidémie, avec une certaine réussite, en effet, une étude a démontré que si les britanniques avaient arrêté l’utilisation du préservatif en 2000, nous aurions à l’heure actuelle 4 fois plus de personnes contaminées {Increased HIV Incidence in Men Who Have Sex with Men Despite High Levels of ART-Induced Viral Suppression: Analysis of an Extensively Documented Epidemic, Andrew N. PhillipsPlus ONE February 15, 2013}, pour autant, au Royaume Uni, il y a toujours 6000 contaminations par le VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. chaque année.
Tandis que la PrEP, est un médicament qui s’est avéré fructueux dans la prévention de transmission de VIH – 97% d’efficacité, en fait – la rengaine populaire est que PreP n’agit pas sur les maladies sexuellement transmises (IST). Après tout, son action est essentiellement approuvée pour le VIH.
Ces allégations ont entrainé que quelques médecins ont même laissé tomber leurs patients qui demandaient la PreP. D’autres ont dit qu’ils sont moins susceptibles de la prescrire en raison des craintes sur les possibles comportements irresponsables de leurs patients qu’ils les amèneront à contracter de ce fait plus d’IST.
Mais une nouvelle étude suggère que la PreP serait aussi responsable d’une baisse de 40 % des chlamydia et des blennorragies. L’étude est faite conjointement par le CDC et l’École Rollins de Santé publique à l’Université d’Emory (Samuel Jenness, PhD, assistant professor of epidemiology at Emory’s Rollins School of Public Health ) et présentée à la CROI 2107 { https://www.cdc.gov/nchhstp/newsroom/2017/croi-prep-study.html}
La PreP est combinée avec des dépistages réguliers d’IST et les nouvelles infections tant ISTIST Infections sexuellement transmissibles. que VIH diminuent et cela reste vrai même avec une réduction significative de l’utilisation de préservatif.
Toutefois les politiques de dépistages ne sont pas assez appliquées, particulièrement par des généralistes éloignés des grands centres urbains, il convient donc de rappeler l’intérêt des suivis réguliers et répétés de toutes les possibles infections.
Basée sur ces conclusions, le CDC a lancé une nouvelle campagne visant l’ensembles des professionnels de santé. La campagne renforce les directives déjà énoncées -. Il y a aussi une ligne d’assistance de support pour les médecins avec des questions autour de la PreP (1-855-HIV-PREP) (à quand en France ????)
Avec ces informations supplémentaires, médecins et patients peuvent travailler ensemble pour réduire les IST.
Au même moment au Royaume Uni……
- Le taux de diagnostics de blennorragie à Londres a baissé considérablement l’année passée.
- Les diagnostics de blennorragie ont baissé de 24 % à la plus grande clinique de santé sexuelle du Royaume-Uni – 56 Dean street à Londres.
- Le Professeur Sheena McCormack a révélé les résultats à la Conférence IAS sur le VIH à Paris (cf Adding D to the ABC: Putting the Drugs in the ABCABC Acronyme anglophone pour «Abstinence, Be faithful, Condom», startégie de prévention développé par le programme américain Pepfar en Afrique sous le président Bush, à très forte connotation idéologique et à très faible niveau d’efficacit. of Prevention IAS2017)
- Il y avait seulement environ 1000 nouveaux cas dans dernier trimestre de 2016, comparé aux 1600 dans les trois derniers mois de 2015.
- La baisse de la blennorragie vient s’ajouter à la baisse de 42 % des nouvelles notifications de VIH.
- Le Professeur McCormack avance que la plus grande utilisation de PrEP et son cortège de tests d’IST seraient la raison de ces baisses.
Les Obscuranto-Négationnistes désolé !
Brent Allan, un militant de LIVING POSITIVE VICTORIA (Australie) a dit que ces nouvelles pourraient avoir des implications étendues dans d’autres pays. Allan a aussi soutenu que ces résultats pourraient aider les obtus et négationnistes à réfléchir et nous aider à lutter contre le sidaSida Syndrome d’immunodéficience acquise. En anglais, AIDS, acquired immuno-deficiency syndrome.
Depuis l’arrivée de la Prep nous avons tous entendu 1000 fois « ouais, c’est sûr qu’elle vous protège du VIH, mais qu’en est-il de IST »
A Londres ces données sont des réalités … nous sommes sans aucun doute arrivés au point de basculement, parce que beaucoup des utilisateurs obtiennent des contrôles des IST, réguliers dans le cadre de leur prise de PreP et
voient en réalité une diminution des infections IST, parce qu’ils les attrapent tôt et ils les traitent rapidement.
Cette statistique pourrait réduire enfin au silence les critiques injustifiées qui, telles des paroles de pythies, ont croqué le bulbe de tous ceux qui se posaient des questions sur la PreP et ses effets collatéraux.
N’est il pas temps de se poser et de se dire que nous pourrions aller plus vite et plus loin si notre discours était SEULEMENT construit à partir des évidences scientifiques.
N’est-il pas temps d’arrêter le complotisme forcené, et la suspicion malsaine et diffamatoire ?
Tout au long de ce petit article tiré largement de deux papiers de Shannon Power Et By Michael Rulli vous pouvez trouver les références scentifiques, validées par des reviewers indépendants et publiés dans des journaux à fort impact factor.
Le choix et de ne pas donner corps aux endoctrinés du complot permanent, ni donner tribune à tous ceux qui durant les 20 dernières années, et surtout au plus noirs des moments de l’épidémie, étaient invisibles, ne se préoccupaient pas de la lutte contre le sida, ni de tous ceux qui espéraient, en brulant les dernières flammes de leur trop courte vie, qu’un traitement arriverait pour les sauver.
Qui aurait pu imaginer un jour que certains en viendraient à inventer un mot « sidacrate » pour apostropher ceux qui, pour la plupart, s’investissent à 100% pour une lutte peu gratifiante ?
On n’est pas obligé de s’entendre, d’être d’accord sur tout, mais de la à remettre TOUT en cause sur aucune base vérifiée….
Visiblement, le syndrome du lanceur d’alerte, titille beaucoup de monde, encore faut il ne pas créer des non-événements, de fausses informations, cracher des affirmations diffamatoires, et surtout pas tout le monde est en capacité de faire cela proprement.
Vous me direz, tout cela n’est qu’une tempête dans un mug à thé ! et ce qu’il est important de retenir , c’est que nous devons renforcer les informations FACTUELLES et VALIDEES sur tous les outils de prévention, décupler les dépistages des populations clés, accélérer les mises sous traitements des séropositifs dépistés, les rassurer sur leur qualité de séro-inoffensif une fois leur charge viraleCharge virale La charge virale plasmatique est le nombre de particules virales contenues dans un échantillon de sang ou autre contenant (salive, LCR, sperme..). Pour le VIH, la charge virale est utilisée comme marqueur afin de suivre la progression de la maladie et mesurer l’efficacité des traitements. Le niveau de charge virale, mais plus encore le taux de CD4, participent à la décision de traitement par les antirétroviraux. écrasée, et tout faire pour les maintenir dans le soin.
2030 c’est demain, après avoir décroché les JO, on peut imaginer arrêter les contaminations, c’est aussi un exploit …. Atteignable !