Les chiffres de l’incidence pour 2012 ne sont pas encore connus, les équipes de l’InVS étant en train de les confronter avec les résultats d’autres méthodes de calcul comme ceux de l’ANRS. Pour calculer l’incidence, un test d’infection récente EIA-RI sur buvard classe les patients diagnostiqués à un stade non sida en récents et non récents. Ce test est d’emblée intégré au dispositif de déclaration obligatoire de l’infection par le VIH
Les résultats préliminaires de tendances indique une incidence globale en baisse, sauf pour les HSH qui représenteraient pour la première fois plus de 50% des nouvelles contaminations. Si on s’intéresse aux catégories d’âge, le plus grand nombre de contamination chez les HSH a eu lieu dans la tranche des 30-39 ans, malgré une diminution claire. On constate une augmentation claire chez les 15-29 ans et un début d’augmentation chez les plus de 50 ans. La relative stabilité des contaminations VIH, à comparer à l’augmentation des cas d’infections sexuellement transmissible (IST) dans un contexte de hausse des rapports non protégés avec des partenaires occasionnels chez les HSH semblent indiquer que l’effet préventif des traitements ARV permet d’éviter une plus forte augmentation du nombre des contaminations.
Chez les hétérosexuels, on observe une tendance globale de baisse avec une stabilisation ces dernières années (depuis 2008). Les tendances entre 2009 et 2012 sont plutôt stables. Les nouveaux hommes contaminés sont plus souvent nés en France et les femmes plus souvent nées à l’étranger. Parmi les hommes hétérosexuels, les plus de 50 ans seraient les plus nombreux à avoir été contaminés.