Les activistes d’Act Up-Paris, de T.A.C (Treatment Action Campaign), suivis de militants d’associations telles que Médecin sans frontières, Act Up-Lusaka, le REDS, ont manifesté mardi 21 juillet dans la salle des expositions de la 5ème conférence IAS. Sur le site d’Act Up-Paris, les associations expliquent que les manifestants ont protesté contre les prix très élevés des seconde et troisième lignes de traitements ainsi que contre le coût des mesures de charges virales que pratique l’industrie pharmaceutique. En plus du film ci-dessus réalisé par les activistes, une galerie photo est disponible. Actions Traitements se fait également l’écho de cette manifestation.
Mardi 21 juillet, dans Libération, Michel Kazatchine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, rappelait qu’il manquera au Fonds en 2010 trois milliards de dollars pour tenir ses engagements. Les traitements de seconde et troisième lignes, essentiels pour au moins 10% des malades du sud, sont eux, facturés entre 6 et 40 fois plus cher, ce qui les rends hors de portée pour la plupart des malades.
La mobilisation des associations est donc plus que jamais d’actualité. Sidaction se fait l’écho de la «réponse unie, sans précédent dans le monde des organisations engagées dans l’accès à la santé dans les pays pauvres, quelle que soit la cause ou la maladie». Le texte, disponible en ligne, en anglais (PDF, 92 Ko), demande la réalisation des investissements nécessaires pour un accès universel et gratuit aux soins de santé primaires, y compris les ARV.
La pétition unitaire des différents mouvement de solidarité internationale en santé (sida, tuberculose, paludisme, santé sexuelle et reproductive, santé maternelle, infantile) est disponible en ligne.
> Sur le même sujet, lire également l’article de Yagg: Fin du congrès sur le sida au Cap: progrès et inquiétudes.