Pour une prévention attentive aux situations de vulnérabilité. Relire François Delor.
Les débats contemporains sur la prévention du VIH parmi les gais laissent parfois une étrange impression. À l’heure de la biomédicalisation accrue de la gestion des risques, il apparait en effet parfois difficile pour beaucoup d’acteurs de prévention d’atteindre le niveau d’expertise suffisant pour en saisir toutes les subtilités et se forger une conviction. Dans ce contexte, quel peut être le rôle des sciences sociales pour comprendre les évolutions à l’oeuvre?