Huit cas autochtones ont été détectés à ce stade dans des régions déjà affectées par des épisodes de transmission autochtone les années précédentes : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les investigations et mesures de prévention et contrôle sont en cours.
« Ces cas autochtones, dont les premiers symptômes sont apparus entre le 27 mai et le 19 juin, sont les plus précoces jamais identifiés en France hexagonale », souligne l’agence qui note « qu’aucun épisode de transmission autochtone n’a été mis en évidence en Europe, en dehors de la France ».
Un « cas autochtone » signifie que la personne contaminée a contracté la maladie dans l’hexagone du fait d’une piqûre de moustique-tigre. Les « cas importés » désignant des personnes contaminées ailleurs avant de se rendre sur le territoire métropolitain.
« Une telle précocité dans la saison d’activité du moustique et un nombre aussi élevé d’épisodes n’avaient jamais été observés jusqu’à présent », insiste SPF. Les investigations sont en cours, mais Santé publique France indique qu’à ce jour, pour au moins 2 cas autochtones, des cas virémiques en provenance de La Réunion sont probablement à l’origine de la transmission locale.
Et de nombreux cas importés
Dans le cadre de la surveillance renforcée :
- 454 cas de dengue,
- 645 cas de chikungunya et
- 1 cas de Zika importés ont été identifiés entre le 1ᵉʳ mai et le 24 juin 2025.

région, France hexagonale (du 01/05/2025 au 24/06/2025), Santé publique France
L’agence de santé publique appelle à une vigilance accrue contre la transmission du chikungunya dans un contexte de forte chaleur propice à l’activité du moustique tigre. Elle « rappelle l’importance du signalement des cas qui permet une intervention rapide visant à limiter la transmission autochtone, ainsi que l’importance des mesures de protection contre les piqûres de moustiques et de lutte contre les gîtes larvaires ».