Après avoir comparé le nombre de CD4 et la consommation d’alcool, grâce à un questionnaire, de plus de 1100 personnes vivant avec le VIH et commençant un traitement, l’équipe américaine estime que ni la fréquence de consommation hebdomadaire, ni le nombre de verres n’ont d’effet sur le nombre de CD4. Des résultats qui s’appliquent à toutes les personnes vivant avec le VIH, hommes ou femmes, que la charge virale soit indétectable ou non.
Cette étude ne doit pas faire oublier les autres risques spécifiques dus à l’alcool, comme l’effet délétère sur la charge virale ou l’adhérence au traitement, l’augmentation des prises de risques, ainsi que la toxicité hépatique, en particulier chez les co-infectés VHB ou VHC. La diminution de la consommation d’alcool reste une aspect important de la prise en charge du VIH.
> Alcohol Consumption and CD4 T-cell count response among persons initiating antiretroviral therapy, JAIDS.