L’excrétion génitale (sperme et lavage cervico-vaginal) était évaluée par la mesure de la charge virale ARN et ADN. Les patients étaient tous indétectables dans le plasma. 89 patients étaient inclus. Dans le groupe des patients en allègement on notait 4 stratégies différentes : monothérapie de DTG (20), bithérapie par TDF/FTC (13), bithérapie ATV non boosté/DTG (14) et ATV non boosté + 2N (11). Le groupe trithérapie comprenait 26 patients.
Aucune différence significative n’a été identifiée entre le groupe allègement et le groupe trithérapie sur l’ARN viral génital (88 % versus 92 %), l’ADN viral génital (76 % versus 88 %) et la virémie résiduelle (23 % versus 37 %) [tableau].
En analyse multivariée, l’âge était le seul facteur identifié associé à la présence d’ADN ou d’ARN VIH dans les sécrétions génitales.
Les résultats de cette étude sont rassurants quant au risque de transmission dans les allègements thérapeutiques. Les auteurs concluent à l’intérêt de valider ces résultats avec de plus larges effectifs.
D’après Hocqueloux L et al., abstr. MOPEB0317.
Gilles Pialoux et l’équipe du e-journal, Jean-Philippe Madiou, Guillaume Gras et Valérie Martinez, couvrent à Paris la 9e conférence de l’IAS, du 23 au 26 juillet 2017.