Le Sidaction, qui se tiendra les 24, 25 et 26 mars 203, est l’occasion de rappeler que les idées reçues sur le VIH/sida persistent. L’association organisatrice publie, à cette occasion, les résultats de son sondage annuel, réalisé par l’IFOP, auprès des 15-24 ans. Notamment, certains sondés pensent que la prise de la pilule du lendemain est efficace pour empêcher la transmission du VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. et d’autres sont convaincus que la prise d’un comprimé de paracétamol empêche la transmission du virus. «Même si une personne séropositive sous traitement ne transmet plus le VIH, un message souvent martelé par les associations de lutte contre le sidaSida Syndrome d’immunodéficience acquise. En anglais, AIDS, acquired immuno-deficiency syndrome. des jeunes pensent toujours que le virus du sida peut être transmis en ayant des rapports sexuels avec une personne séropositive sous traitement ou en embrassant une personne séropositive», déplore Florence Thune, directrice du Sidaction. La sensibilisation sur ce sujet doit être amplifiée afin de combattre les discriminations subies par les personnes vivant avec le VIH.
Le sondage a également révélé que la banalisation de la question du VIH/sida se confirme. En effet, certains 15-24 ans pensent qu’ils ont moins de risque que les autres d’être contaminés par le virus du sida. Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP, a souligné que cette perception était fausse: «Certains pensent que les contaminations baissent chez les jeunes alors qu’en France, sur les 5000 personnes découvrant leur séropositivité chaque année, une partie concerne les moins de 25 ans. Ces chiffres sont inquiétants à l’heure où la réalité de terrain nous prouve le contraire.»
Une inquiétude partagée par Florence Thune, qui estime que les efforts de sensibilisation et de prévention doivent être intensifiés auprès de cette tranche d’âge afin que les jeunes disposent des informations dont ils ont besoin pour une vie sexuelle et affective épanouie et sans risque. Dans ce contexte, l’association appelle à une application effective des trois séances annuelles obligatoires d’éducation à la sexualité à l’école, qui n’ont pas encore été suivies pour les deux tiers des jeunes interrogés.
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Le Sidaction 2023 se tient les 24, 25 et 26 mars 2023. Cet événement annuel réunit, depuis 1994, des associations, des bénévoles, des chercheurs, des entreprises et des personnalités publiques pour combattre ensemble le VIH et le sida. Chaque année, cette mobilisation permet de financer des projets de recherche, de prévention, et d’aide aux personnes vivant avec le VIH, en France et à l’international. Quarante ans après la découverte du virus, 650 000 personnes décèdent du sida chaque année dans le monde et près de 6 millions de personnes, dont plus de 24 000 en France, ne savent pas qu’elles sont infectées.
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