Le principe d’une analyse de coût-efficacité est la mise en relation des coûts ($) et de l’efficacité (AVG : années de vie gagnées) exprimée en rapport ICER (si l’ICER est inférieur à 3* PIB/habitant, le nouveau traitement est coût-efficace). Les décès ayant été peu nombreux dans l’essai 2LADY, une modélisation selon un modèle de Markov a été réalisée afin d’extrapoler les coûts et l’efficacité au delà de la durée de l’essai (figure 1).
Les résultats montrent qu’à l’inclusion, plus de la moitié des patients (55,7 %) étaient à l’état « taux faible » alors que, deux ans plus tard (M24), 58,6 % des patients étaient classés en « taux élevé ». Globalement, la stratégie « TDF/FTC + LPV/r », recommandée par l’OMS, est la moins coûteuse des trois (tableau). Il n’a pas été observé de différence significative en nombre moyen d’années de vie gagnées (Qualy ?) . De plus, les résultats de la qualité de vie (évaluée grâce à l’échelle de Justice) suggèrent que la qualité de vie des 3 groupes est globalement comparable pendant la 1ère année suivant le changement de ligne de traitement. En conclusion, la stratégie « TDF/FTC + LPV/r » est l’option thérapeutique optimale en termes de coût-efficacité.
(Spire B et al. Poster discussion 4)
La lettre de l’Infectiologue et Vih.org s’associent pour couvrir l’AFRAVIH 2016.