Les progrès sont indéniables depuis Durban en 2000 et Michel Kazatchkine de souligner, lors d’une conférence de presse, que plus de 5 millions de malades sont sous traitement. Pour les trois prochaines années, le Fonds voudrait pouvoir distribuer 17 milliards de dollars, pour à la fois poursuivre les programmes mis en place, et accélérer la mises sous traitement et les programmes de prévention.
A ceux qui craignent que les sommes estimées soient de nature à effrayer les donateurs, Michel Kazatchkine compare ces financements une dose de médicament: «C’est la dose qu’il faut! On ne traite pas en fonction de la dose dont on souhaiterait pouvoir se contenter, mais en fonction de la dose nécessaire pour atteindre nos objectifs.»
Michel Kazatchkine a notamment souligné que plusieurs pays donateurs, dont l’Espagne et l’Allemagne, pourraient diminuer leur contribution. L’Autriche, pays hôte de la conférence, a décidé de ne plus financer les programmes de santé. L’Italie n’a pas versé sa contribution 2008. Mais Michel Kazatchkine n’était pas porteur que de mauvaises nouvelles: il a bon espoir que la France augmente sa contribution, il revient tout juste du Japon, qui va augmenter de 27% son enveloppe.
La contribution des pays aux économies émergentes, comme la Chine, le Brésil ou l’Inde, modifiera les prochains cycles de renflouement. La Russie, qui est depuis 2010 un contributeur du Fonds mondial, a remboursé de 2007 à 2010 l’argent qu’elle a reçu du Fonds. L’organisation propose aux autres nouveaux donateurs une contribution de l’ordre de 20% de ce qu’ils ont reçu.
Mais sur la question des droits humains, Michel Kazatchkine attend beaucoup de cette conférence, dont le slogan est : Rights Here, right now! Il souligne cependant que la question cruciale des MSM ne représente que 2% du contenu de cette conférence de Vienne.
>>> Vienne 2010
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