Juin 1981 marque le début de l’épidémie mondiale de VIH/sida avec les premiers cas décrits aux Etats-Unis. Il s’agit de jeunes hommes homosexuels qui souffrent de pneumonie Pneumocystis carinii (PPC) et de sarkome de Kaposi, des pathologies rares dans cette tranche d’âge. Les médias parlent de « cancer gay », de « peste rose ». Très vite, d’autres cas sont signalés chez des utilisateurs de drogues injectables plus particulièrement les héroïnomanes ainsi que chez des Haïtiens et des hémophiles. Homosexuels, Héroïnomanes, Haïtiens, Hémophiles, la formule des 4 H émerge ajoutant de la stigmatisation à la souffrance des personnes contaminées par le virus. Au fil des ans, l’épidémie se mondialise et prouve qu’elle peut toucher tout un chacun. Personne n’est à l’abri.