de PARIS mais par la pensée et à travers la voix de Stephane MALIEDJI je serai parmi vous.
Nous nous retrouvons ce soir dans les locaux de AIDES en ILE de France pour honorer la mémoire de STEPHANE TCHAKAM qui nous a quittés il y a quelques jours.
Stéphane n’était pas un militant de AIDES, mais comme toutes les personnes qui refusent l’ordre établi, pour qui le plus important des devoirs est de contredire, pour qui la vie de son prochain est plus importante que la sienne propre, il a mérité largement d’être honoré dans les locaux de notre association où se sont déroulés tant d’ateliers et se sont échangés tant de propos pour changer le monde.
Je n’ai rencontré STEPHANE que quelques fois au CAMEROUN, et nous avions discuté très récemment car il avait accepté que nous publions son article sur les homos au Cameroun dans la toute première brochure d’Africagay contre le sidaSida Syndrome d’immunodéficience acquise. En anglais, AIDS, acquired immuno-deficiency syndrome.
Ce que je peux dire, c’est qu’il ne craignait pas de s’exposer, et d’exposer ses sentiments, ses opinions, ses haines et ses choix. Ce n’est pas si courant. Certes en Afrique cela peut être dangereux, mais même ici ce n’est pas courant et c’est en cela qu’il était remarquable.
Dans un pays où quelques fous voulaient encore il y a quelques jours instaurer une journée contre l’homosexualité, il a osé écrire sur le sujet, de façon courageuse et claire, sans faire comme beaucoup d’autres gays qui pour profiter d’une tranquillité que peut leur procurer une notabilité loco-provinciale ou par crainte de perdre des lauriers nauséabonds choisissent un silence coupable dans leur patrie et crient aux armes dans des pays où ils peuvent briller.
Le courage c’est aussi de se battre là où on vit.
Ce courage STEPHANE l’avait, sans nul doute il n’est pas le seul, et il est et sera relayé aussi par tous ceux qui ont été contraints de fuir leur pays face aux discriminations, humiliations et stigmatisations et qui depuis leurs asiles seront des soutiens considérables à notre lutte commune.
Je voulais au nom de tous les membres d’africagay contre le sida, au nom du Président de AIDES , Bruno SPIRE qui est parti ce matin en mission outre atlantique, au nom de Vincent PELLETIER absent lui aussi , assurer à tous les proches de STEPHANE, à tous ceux qu’il a aidés à trouver leur voie, à tous ceux qui ont partagés ses convictions et ses amours, de la profondeur de notre tristesse.
AIDES a été, est et sera toujours aux cotés des combattants.
Nous nous retrouvons ce soir dans les locaux de AIDES en ILE de France pour honorer la mémoire de STEPHANE TCHAKAM qui nous a quittés il y a quelques jours.
Stéphane n’était pas un militant de AIDES, mais comme toutes les personnes qui refusent l’ordre établi, pour qui le plus important des devoirs est de contredire, pour qui la vie de son prochain est plus importante que la sienne propre, il a mérité largement d’être honoré dans les locaux de notre association où se sont déroulés tant d’ateliers et se sont échangés tant de propos pour changer le monde.
Je n’ai rencontré STEPHANE que quelques fois au CAMEROUN, et nous avions discuté très récemment car il avait accepté que nous publions son article sur les homos au Cameroun dans la toute première brochure d’Africagay contre le sidaSida Syndrome d’immunodéficience acquise. En anglais, AIDS, acquired immuno-deficiency syndrome.
Ce que je peux dire, c’est qu’il ne craignait pas de s’exposer, et d’exposer ses sentiments, ses opinions, ses haines et ses choix. Ce n’est pas si courant. Certes en Afrique cela peut être dangereux, mais même ici ce n’est pas courant et c’est en cela qu’il était remarquable.
Dans un pays où quelques fous voulaient encore il y a quelques jours instaurer une journée contre l’homosexualité, il a osé écrire sur le sujet, de façon courageuse et claire, sans faire comme beaucoup d’autres gays qui pour profiter d’une tranquillité que peut leur procurer une notabilité loco-provinciale ou par crainte de perdre des lauriers nauséabonds choisissent un silence coupable dans leur patrie et crient aux armes dans des pays où ils peuvent briller.
Le courage c’est aussi de se battre là où on vit.
Ce courage STEPHANE l’avait, sans nul doute il n’est pas le seul, et il est et sera relayé aussi par tous ceux qui ont été contraints de fuir leur pays face aux discriminations, humiliations et stigmatisations et qui depuis leurs asiles seront des soutiens considérables à notre lutte commune.
Je voulais au nom de tous les membres d’africagay contre le sida, au nom du Président de AIDES , Bruno SPIRE qui est parti ce matin en mission outre atlantique, au nom de Vincent PELLETIER absent lui aussi , assurer à tous les proches de STEPHANE, à tous ceux qu’il a aidés à trouver leur voie, à tous ceux qui ont partagés ses convictions et ses amours, de la profondeur de notre tristesse.
AIDES a été, est et sera toujours aux cotés des combattants.