Ecosse — Augmentation de la prévalence du VIH chez les injecteurs

Une étude de la Glasgow Caledonian University (GCU) publiée par The Lancet met en évidence une augmentation de la prévalence du VIH chez des injecteurs de cocaïne, inédite depuis trente ans au Royaume-Uni.

Entre 2011 et 2018, près de 4 000 consommateurs de drogues injectables à Glasgow et à Clyde ont été suivis par l’équipe du Dr. Andrew McAuley et testés : la prévalence du VIH est passée de 0,1% à 4,8% pour l’ensemble de la zone urbaine et de 1,1% à 10,8% dans le seul centre de Glasgow.

Parallèlement, l’injection de cocaïne est passée respectivement, de 15 à 50% et de 37 à 77%. Les facteurs associés à la contamination VIH sont le fait d’être sans domicile fixe et d’avoir injecté de la cocaïne dans les 6 derniers mois, ainsi que d’avoir été incarcérés 5 fois depuis les pratiques d’injection. Selon la presse britannique, deux centres de distribution de seringues propres ont été fermés à Glasgow ces dernières années.

En savoir plus

Re-emergence of HIV related to injecting drug use despite a comprehensive harm reduction environment: a cross-sectional analysis, The Lancet.