Le périmètre de cette mission serait restreint aux produits issus du chanvre «bien-être», contenant moins de 0,2 % de THC, ce qui les fait échapper à l’inscription sur la liste des produits stupéfiants.
Parmi les signataires figurent les marcheurs Jean- Baptiste Moreau (Creuse), Sophie Beaudouin-Hubière (Haute-Vienne), Jean-Baptiste Djebarri (Haute-Vienne), Naïma Moutchou (Val-d’Oise) et Ludovic Mendes (Moselle) et le député Paul Molac, du groupe Liberté et territoires (Morbihan).
«Aujourd’hui, des dizaines de milliers de consommateurs français utilisent quotidiennement des produits à base de chanvre “bien-être” et de cannabidiol (CBD)», indiquent-ils, regrettant que ceux-ci soient souvent «importés de chez nos voisins européens, notamment via des plateformes en ligne». Ils ajoutent que la législation française doit s’adapter afin de favoriser «l’ouverture d’un marché estimé à 1 milliard d’euros par an», pour «améliorer le revenu de nos agriculteurs et dynamiser nos territoires ruraux».