Loin de plaider en faveur de la légalisation de la consommation ou du trafic de cette drogue, dont il rappelle la dangerosité, l’attorney général vise par ce texte à favoriser l’harmonisation des pratiques dans les différents états concernés, et à préciser les priorités de la lutte contre le trafic de drogue.
Dans ces 14 états, et dans ceux-là seuls, il recommande donc de consacrer les moyens limités dont dispose la justice à la lutte contre les gros trafiquants, citant notamment les cartels mexicains, plutôt que de gaspiller leurs ressources à la poursuite des individus protégés par ces lois.
Tenant compte du risque que certains profitent de ces dispositions en les invoquant sans motif légitime pour échapper à la justice, le texte fournit la liste des principaux indices susceptibles de désigner ces véritables contrevenants (quantités excessives, condamnations antérieures, port d’arme…).
> Lire le court article de l’Express.
> Lire l’article très complet du New York Times (en anglais).
> Lire l’article de Swaps : «Le cannabis n’est plus une « médecine interdite »».