Mobilisation — Fonds mondial : la dernière ligne droite

A quelques jours de la conférence de remobilisation des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme du 5 octobre, Michel Kazatchkine, directeur exécutif, fait le point sur son blog sur les engagements des contributeurs et sur les besoins de la réponse à l’épidémie. L’occasion de réclamer un engagement à hauteur des enjeux.

Nicolas Sarkozy a annoncé dès l’ouverture du Sommet de l’ONU pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, lundi 20 septembre que la France augmentera de 20% sa contribution au Fonds. Un signal fort, selon Michel Kazatchkine, de la part du deuxième contributeur du fonds.

Les annonces encourageantes d’autres pays ont suivi depuis : 

– Le Japon : 825 millions de dollars sur 3 ans, une augmentation de 30%;
– Le Canada : 520 millions de dollars, une augmentation de 20%;
– La Norvège : 225 millions de dollars.

L’annonce de la Chine, en revanche, 14 millions de dollars, est décevante : «J’avoue que j’espérais que ce grand pays dont l’économie est en constante progression, pourrait contribuer de manière plus significative, passant ainsi à un statut mixte de pays récipiendaire et pays donateurs du Fonds mondial», commente Michel Kazatchkine.

«Le temps est à l’engagement»

Ces prochains jours seront décisifs. Le dernier rapport annuel de l’OMS, de l’Onusida et de Unicef, Vers l’accès universel, le confirme, l’accès aux services de prise en charge du VIH/sida dans plusieurs pays à revenus faibles ou intermédiaire s’est amélioré sensiblement. Il est absolument essentiel d’augmenter le financement de la réponse à l’épidémie pour ne pas perdre les progrès réalisés jusqu’à présent. 

> Lisez le texte de Michel Kazatchkine en entier : Le temps est à l’engagement politique. Apportez votre voix et soutenez les besoins du Fonds en laissant votre commentaire sous l’article du blog de Michel Kazatchkine, pour que l’article soit mis en avant sur la page du Monde