Prévention — Circoncision: Une étude arrêtée prématurément

Selon une étude, publiée dans The Lancet, la circoncision des hommes qui sont déjà séropositifs pourrait augmenter les risques de leur partenaires féminines de contracter le VIH.

Alors que les études se multiplient pour démontrer que la circoncision peut diminuer le risque de contracter le VIH chez les hommes, une étude américaine menée en Ouganda a été arrêtée prématurément parce qu’elle exposait les femmes à un risque accru de contamination. 

Neuf cent vingt deux hommes séropositifs se sont vu offrir le choix de se faire circoncire immédiatement ou au bout de deux ans. Étaient également suivies 170 partenaires séronégatives des sujets de l’étude. Dans le groupe ayant choisit l’intervention, on trouve une plus grande proportion de femmes infectées (18% contre 12%).

Cette différence s’expliquerait en partie par une reprise précoce de l’activité sexuelle, avant la fin du processus de cicatrisation. Les chercheurs insistent sur la nécessité d’informer les hommes vivant avec le VIH de l’importance de l’utilisation des préservatifs. 

D’autre part, les scientifiques relèvent que ne pas proposer la circoncision aux hommes vivant avec le VIH pourrait mener à une stigmatisation de cette population. 

Le texte de l’article, payant, est disponible en anglais sur le site du Lancet.