Vih.org fait le point sur les informations pratiques en direction des personnes exposées face au virus de la variole du singe, ou pour les personnes qui se découvrent cas-contact. Aujourd’hui, hors Afrique, il s’agit principalement d’hommes gays ou bisexuels.
Alors que les cas de variole du singe continuent d’augmenter en France et dans d’autres pays non-endémiques comme le Canada, comment décide-t-on de qui reçoit un vaccin avant ou après l’exposition au risque ? Le débat s’ouvre tout juste.
Depuis fin mai, des cas autochtones de cette maladie, bénigne la plupart du temps, ont été identifiés dans une trentaine de pays non endémiques, en particulier chez des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Ces dernières années, cette infection a vu sa portée géographique s’étendre de manière notable, mais n’avait presque jamais été diagnostiquée hors d’Afrique.
La variole du singe est une maladie plutôt très rare et peu connue. Dans la plupart des cas de guérison spontanée en 2 à 3 semaines, parfois plus au regard de la contagiosité, et avec une faible mortalité estimée, a fortiori avec la souche d’Afrique de l’Ouest circulant actuellement en Europe.
Au sujet de la variole du singe, les autorités françaises n’ont, pour l’instant, pas choisi de communiquer spécifiquement en direction des hommes homos et bisexuels, en partie par crainte de provoquer des réactions homophobes. Pourtant, on observe une surrepésentation des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) en France, comme dans les autres pays européens.