Près de trente ans après l’émergence de cette maladie, certaines populations hautement touchées par le VIH restent souvent négligées dans notre compréhension de l’épidémie. Ainsi, elles sont également écartées de notre réponse collective aux défis soulevés par le VIH. Ainsi, il y a un manque de surveillance épidémiologique des personnes trans.
En France, le retrait survenu en 2008 du transsexualisme de la liste des pathologies mentales a semble-t-il permis à la population trans-identitaire de sortir de l’invisibilité. Mais beaucoup reste à faire.
Alors que le VIH s’est répandu un peu partout sur la planète, on sait que la présence du virus est surtout élevée dans certaines populations et communautés – par exemple, chez les hommes gays ou bien les utilisateurs de drogues par injection. Pourtant, près de trente ans après l’émergence de cette maladie, certaines populations hautement touchées par le VIH restent souvent négligées dans notre compréhension de l’épidémie. Ainsi, ces communautés sont également écartées de notre réponse collective aux défis soulevés par le VIH.
A l’occasion de la 5e Conférence francophone de Casablanca 2010, en mars dernier, Viviane Namaste, professeure agrégée de l’Institut Simone de Beauvoir, Université Concordia, Montréal (Canada) a donnée une lecture sur le thème des transgenres face au sida. Vih.org l’a interviewé sur ce sujet.
Pour la première fois lors d’une conférence internationale, la communauté transgenre a été véritablement présente, non seulement dans le village associatif ou lors des manifestations organisées en parallèle, mais aussi dans le comité d’organisation et à la tribune.