La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué ce mercredi 9 octobre, qu’environ 6 200 nouvelles personnes ont découvert leur séropositivité en 2018 en France. Un chiffre en légère baisse (-7%), alors qu’il était stable depuis 2010. Un mieux, mais pas une révolution.
La capitale enregistre pour la première fois une baisse de 16% des nouveaux diagnostics d‘infection à VIH entre 2015 et 2018, principalement chez les hommes gays ou bisexuels nés en France, avec une baisse de 28%.
L’agence nationale de santé publique, Santé publique France, produit habituellement chaque année des données actualisées sur l’infection par le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes en France. Pas cette année notamment à cause de la modification récente du recueil des données (e-DO), et de l’attente de la mesure de l’impact de la Prep sur les nouveaux diagnostics chez les hommes homosexuels et bisexuels..
Si les données épidémiologiques 2017 sur l’épidémie de VIH ne sont malheureusement pas encore toutes disponibles, l’étude des caractéristiques des personnes ayant découvert leur séropositivité au VIH entre janvier 2017 et septembre 2018 nous permet de mieux comprendre les raisons de la persistance de l’épidémie en France.