Données concernant l’utilisation du dolutégravir chez les femmes en âge de procréer

En 2018, L’étude Tsepamo, réalisée au Botswana, avait montré un risque potentiel accru de malformation fœtale chez les femmes qui avaient pris du dolutégravir au tout début de leur grossesse. Retour à l’IAS 2019 sur un risque pris très au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé, qui recommande toujours le dolutégravir comme antirétroviral de première ligne.

Dolutégravir et grossesse: un risque potentiel chez les femmes exposées avant la conception

Une étude réalisée au Botswana a montré un risque potentiel accru de malformation foetal chez les femmes qui ont pris du dolutégravir au tout début de leur grossesse. Un risque pris très au sérieux, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande désormais le dolutégravir comme antirétroviral de première ligne.

Malformations à la naissance et exposition aux antirétroviraux

En France, comme dans d’autres pays industrialisés, l’utilisation des traitements antirétroviraux dans un protocole de prévention de la transmission mère-enfant a permis une décroissance spectaculaire de celle-ci, d’un taux d’environ 20% à moins de 1%. Mais les effets de l’exposition du foetus aux antirétroviraux maternels sont encore peu étudiés.

PTME et Allaitement : Diminuer les risques pour le nouveau-né

En France, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant est passé de plus de 25% à moins de 1%, grâce à la prescription systématique d’une multithérapie efficace à la mère pendant la grossesse. Cette réussite ne doit pas empêcher d’évaluer les risques de malformation que le traitement pourrait faire courir à l’enfant, en particulier dans les pays où les patients peuvent bénéficier de plusieurs options thérapeutiques.