Prévalence de la fibrose hépatique chez les usagers de drogues fréquentant les Caarud et Csapa d’Ile-de-France

En France, la première cause de contamination par le virus de l’hépatite C (VHC) reste le partage du matériel contaminé entre les usagers de drogues (UD). Selon l’étude InVs-ANR Coquelicot, en 2004, la prévalence du VHC parmi les UD est de 59,8% et passe à 72,5% chez les usagers de crack. Un grand nombre d’UD infectés ne sont pas soignés, par peur du traitement, des examens ou encore parce qu’ils en sous-estiment la gravité. L’utilisation du FibroScan® permet une évaluation non invasive de la fibrose hépatique et aussi de passer du dépistage, stade auquel souvent les UD arrêtent leur démarche de soin, au stade de diagnostic, plus parlant.

Hépatite C évoluée: l’effet bénéfique du café

Les résultats de l’étude HALT-C (Hepatitis C Antiviral Long-term Treatment againts Cirrhosis) montrent que, chez des patients souffrant de fibrose ou de cirrhose en relation avec une hépatite virale chronique C et ne répondant pas au traitement standard par la ribavirine et l’interféron pégylé, la consommation d’au moins trois tasses de café par jour est associée à une réduction de 53 % du risque de progression de la maladie, comparativement à des patients en même situation ne buvant pas de café.